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monnaies Rattachement en 1659
Soulèvement des Catalans : « Révolution dite des Ségadors » 1640 – 1652.
Les Catalans exaspérés par la politique de Philippe IV, se soulevèrent et prirent les armes en juin 1640.
Dès le 29 Août, Richelieu offre aux Catalans le secours de la France.
En Octobre un traité est conclu à Barcelone, par lequel la France s’engage à soutenir l’indépendance de la Catalogne : ce traité est ratifié en décembre par Louis XIII.
Le 23 janvier 1641, les« Cortès » adoptent l’acte de donation de la province au roi de France et accordent à ce dernier le titre de comte de Barcelone comme vice-Roi. Le Roussillon est compris dans la donation.
Le Roussillon se soulève contre les Français. Noailles mate l’insurrection et pénètre en Catalogne : en 1654, le Roussillon, en Juin Villefranche arbore les couleurs espagnoles.
L’année 1655 est fertile en succès et revers : c’est la lassitude générale.
Le 7 novembre 1659 ; le traité des Pyrénées met fin à la guerre : la Catalogne est rendue à l’Espagne ; le Roussillon et le Conflent restent acquis à la France. Le 21 avril 1660, la conférence de Céret donne à la France une partie de la Cerdagne.
cette période de près de 20 ans, nous fournit des monnaies souvent pour la même ville, au nom de Philippe IV ; au nom de la Principauté de Catalogne ; au nom de Louis XIII et à celui de Louis XIV : ces deux derniers ajoutent à leur tire de Roi de France et de Navarre, celui de comte de Barcelone en abrégé.
Perpignan : Le 8 septembre 1643, le capitaine général, au nom de Louis XIV, autorise la ville à émettre de la monnaie de billon et de cuivre.
Le 21 janvier 1648 ; pour éviter la circulation de fausses monnaies, le Conseil Général fait contremarquer tous les sous et doubles sous fabriqués à Perpignan et cisailler ceux qui seront reconnus faux.
L’atelier de Perpignan fut fermé par délibération des Consuls du 23 décembre 1655, qui ordonne la cessation des travaux de l’hôtel des Monnaies, attendu que « les malheurs du temps, la peste et le décès de plusieurs officiers ou monnayeurs ne permettent point de les continuer ».
La réunion du Roussillon à la France entraîna la suppression de l’atelier ; ce n’est qu’au mois de juin 1710 que fut crée à Perpignan un hôtel royal qui reçut pour différent la lettre Q vacante depuis la suppression de l’atelier de Narbonne en 1652.
A partir de 1710, date de l’ouverture de l’atelier Royal de Perpignan, les monnaies forgées par cette officine, ne différent des monnaies du royaume que par les différents d’atelier et des monnayeurs. Voir notre parution : "Les monnaies frappées à Perpignan de 1711 à 1793" La Pallofe Hors série n°1
(Victor Lafont -" La Pallofe "n°7 et n°8- Histoire du Roussillon).